Road trip Nord Espagne : itinéraire 10 jours, conseils et cartes

Partez pour un road trip de 10 jours dans le Nord de l’Espagne : Bilbao, Galice, villages côtiers et nature verdoyante, entre culture et océan.

EUROPEESPAGNE

11/3/20259 min read

Entre la côte basque et la Galice, le nord de l’Espagne réunit falaises sculptées, villes portuaires créatives, villages de pêcheurs en amphithéâtre et massifs verdoyants. En dix jours, vous pouvez mêler Bilbao et son Guggenheim, San Sebastián et ses pintxos, Santander et sa baie, les Pics d’Europe pour une parenthèse nature, puis filer vers A Coruña et Saint-Jacques-de-Compostelle, avec une touche iodée dans les Rías Baixas ou aux îles Cíes. L’idée, c’est d’alterner des trajets courts (souvent 1 h à 1 h 30) et des visites tôt/fin de journée, tout en gardant un plan B en cas de brume ou de pluie (musées, marchés, promenades urbaines). Ci-dessous, un itinéraire matin / midi / soir qui donne du rythme sans presser, avec des repères concrets de stationnement, des alternatives soft et quelques astuces d’horaires.

Envie d’un road trip “clé en main” sans perdre votre liberté ?

On conçoit votre parcours du Nord de l’Espagne de A à Z (rythme réaliste, hôtels bien placés, réservations clés, plans B météo), et vous gardez la main sur les paiements. Un vrai contact humain, zéro stress.

Itinéraire Nord Espagne en 10 jours : de Bilbao à la Galice, jour après jour

Carte de l'intinéraire :



J1 — San Sebastián
Au petit matin, la baie de La Concha se laisse apprivoiser dans une lumière laiteuse. Marcher au rythme des vagues suffit à comprendre pourquoi cette ville est synonyme d’élégance simple. Une montée au Mont Igueldo pose la carte sous les yeux : mer, arc de plage, toits serrés de la Parte Vieja.
Ainsi qu'une monté au mont Urgull avec une vue à 360° et facilement accessible depuis le centre-ville notamment pour les petits marcheurs. La fin de journée appelle naturellement les comptoirs à pintxos ; puis, quand la houle respire, le Peine del Viento transforme le crépuscule en scène sonore.

J2 — Bilbao
Premiers pas dans le Casco Viejo : les arcades de la Plaza Nueva s’ouvrent comme un théâtre, les comptoirs bruissent, l’odeur des pintxos met en appétit. En longeant la ria, la silhouette titane du Guggenheim apparaît, presque nautique,(ne manquez pas de visiter l'intérieur du musée présentant de très belles collections) et les reflets sur l’eau donnent le ton d’une ville qui a mué sans renier son caractère portuaire. Le soir, retour aux ruelles pavées : on picore de bar en bar, on prend la mesure tranquille de Bilbao, et la journée s’éteint sur le Zubizuri comme sur une passerelle de cinéma.

J3 — Santander
Ici, tout mène à la baie. Depuis le Paseo de Pereda, la passerelle du Centro Botín offre un premier tableau, et déjà l’horizon tire vers la péninsule de la Magdalena. Sous les pins, les criques s’enchaînent, claires et calmes, idéales pour couper le rythme. Le soir, le quartier de Cañadío s’anime : cartes marines, verres qui tintent, conversations qui s’étirent. Santander se vit en bord de mer, sans forcer.

J4 — Llanes
Le port se reconnaît à ses “Cubos de la Memoria”, éclats de couleur posés au bout de la jetée. Les ruelles ramènent vers la mer, encore et toujours, et selon la marée, les petites plages urbaines deviennent des salons d’été à ciel ouvert. En fin de journée, la promenade haute capte le soleil qui descend et allonge les ombres sur l’Atlantique ; au dîner, un poisson du jour et un verre de cidre achèvent de donner au lieu sa saveur asturienne.

J5 — Oviedo
Changement d’ambiance : pierre claire, places feutrées, centre piéton qui incite à ralentir. La cathédrale veille, la Plaza del Fontán respire, et les statues disséminées amusent les regards curieux. On s’arrête pour un café, un des innombrables desserts locaux, un petit musée (
Par exemple : Le musée des beaux-arts des Asturies qui contient des oeuvres d'artistes espagnols tels que Goya, Zurbarán, Murillo, Sorolla, Picasso, Dalí, Barceló. Son architecture est aussi jolie) si la chaleur écrase. Le soir venu, une sidrería, dans la capitale espagnole de la gastronomie, ouvre un autre chapitre : le cidre coule en filet, l’assiette de fabada ou de cachopo réconforte, la conversation prend son temps. Cette ville est reconnu comme étant le porte-drapeau de la cuisine asturienne et la reine du palais espagnole pour ses plats, ses fromages inégalés, ses délicieux fruits de mer et ses nombreuses pâtisseries.

J6 — Cudillero
Quelques marches suffisent à révéler le secret : Cudillero se déplie comme un amphithéâtre, maisons colorées tournées vers le port. Le matin appartient aux belvédères et aux photos ; le midi, au quai et à ses assiettes marines, simples et franches. L’après-midi se prête à la lenteur — un banc, le bruit des amarres, une lecture — avant de remonter, plus tard, assister au coucher du soleil qui réchauffe les façades.

J7 — A Coruña
La Tour d’Hercule, posée face à l’Atlantique, rappelle que la ville dialogue avec la mer depuis des siècles. On relie le phare au centre par le Paseo Marítimo, grande respiration salée qui vide la tête. Autour de María Pita, terrasses et restaurants déclinent mariscos et pulpo ; on déjeune, on repart marcher, on revient s’asseoir. A Coruña n’impose rien : elle accompagne, à son rythme.

J8 — Saint-Jacques-de-Compostelle
Arriver par la Praza do Obradoiro, lever les yeux vers la cathédrale, sentir la pierre raconter les pas accumulés : le moment a quelque chose d’intemporel. Les ruelles en granit gardent la fraîcheur, le Mercado de Abastos invite à grignoter du vrai, et l’après-midi glisse entre porches et placettes. Quand les groupes du jour s’évanouissent, la ville retrouve un calme presque monacal.

J9 — Vigo
Vigo regarde la mer droit dans les yeux. Autour de l’Estación Marítima, on prépare l’échappée vers les îles Cíes, ou bien on s’offre simplement un long front de mer avant un détour par le Casco Vello. Le soir, du côté d’O Berbés, les arrivages dictent les menus ; l’assiette est iodée, l’ambiance franche, et la ville, généreuse.

J10 — Départ (Santiago SCQ (Saint-Jacques-de-Compostelle) ou Vigo VGO)
Dernier café, dernier pastel, et la route s’achève sans hâte. restent des images nettes — ports, phares, granit, forêts humides, plages blondes — et cette impression d’un Nord qui se traverse autant qu’il se respire.

Conseils pratiques

Conduire sur l’A-8 et la N-634 est simple et agréable, mais la météo du Nord peut changer plusieurs fois dans la même journée. Adoptez une allure souple, augmentez vos distances de sécurité quand la brume tombe, et anticipez les sorties parfois rapprochées autour des villes. Faites le plein en fin d’après-midi avant les tronçons ruraux, cela évite une chasse à la station-service au mauvais moment.

Dans les centres historiques, le meilleur réflexe consiste à laisser la voiture dans un parking couvert à l’entrée du cœur ancien, puis à continuer à pied. À Bilbao, Indautxu ou Pío Baroja fonctionnent très bien ; à San Sebastián, Okendo ou Kontxa sont pratiques pour rejoindre la baie ; à Santander, visez Centro ou le secteur du Paseo de Pereda. À Oviedo, le parking El Vasco est une valeur sûre ; à A Coruña, Los Cantones reste central ; à Santiago, San Clemente vous dépose à deux pas de la vieille ville.

Certaines expériences demandent une réservation anticipée. Les bateaux pour les îles Cíes au départ de Vigo sont contingentés, la Playa de las Catedrales près de Ribadeo impose une inscription gratuite en été (à caler avec la marée), et l’accès à Gaztelugatxe se fait par créneaux en haute saison. Téléchargez vos billets et confirmations en version hors-ligne : le réseau mobile n’est pas toujours constant le long de la côte.

Le rythme idéal alterne visites tôt le matin, vraies pauses au cœur de la journée et balades au coucher du soleil. Un coupe-vent léger trouve sa place dans le sac toute l’année, même en plein été. Pour garder un budget confortable, comptez en moyenne 150 à 230 € par personne et par jour (hébergement central, repas, parkings et quelques visites). Le duo “menu del día à midi” et “pintxos ou tapas le soir” permet de bien manger sans faire grimper l’addition.

Voyager en famille reste très simple si vous fractionnez les trajets, alternez ville et océan, et privilégiez les plages surveillées quand c’est possible. Les marchés couverts — par exemple à Bilbao et à Santiago — sont parfaits pour un déjeuner rapide, varié et économique. Emportez de l’eau, des chapeaux et un petit coupe-vent pour tout le monde : ce trio règle 80 % des imprévus.

Si vous envisagez le parcours sans voiture, concentrez-vous sur les grandes villes reliées par le train ou le bus (Bilbao, San Sebastián, Santander, Oviedo, A Coruña, Santiago). Pour les portions “nature” et les îles, des excursions à la journée comblent très bien les manques et évitent une logistique lourde.


FAQ

Peut-on inverser l’itinéraire et commencer par la Galice ?
Oui. Les distances, l’accès aux villes et la qualité des routes restent comparables dans les deux sens. La seule différence notable concerne l’organisation des vols et de la location de voiture : vérifiez simplement les disponibilités entre SCQ/VGO et BIO.

Quel type de voiture convient le mieux ?
Une compacte suffit amplement. Les centres anciens ont des rues étroites et des parkings serrés ; une boîte automatique et des capteurs de stationnement facilitent la vie, surtout si vous n’êtes pas à l’aise avec les démarrages en côte.

Y a-t-il beaucoup de péages sur l’axe principal ?
La façade cantabrique comporte de longues sections sans péage. Quelques contournements rapides autour de grandes villes peuvent être payants ; une fois sur place, la signalisation vous permet de choisir l’option gratuite si vous le souhaitez.

Comment gérer la marée pour la Playa de las Catedrales ?
Le site est le plus spectaculaire à marée basse et dans les
90 minutes qui la précèdent ou la suivent. En été, l’accès à la plage elle-même nécessite une réservation gratuite ; la promenade haute reste accessible hors créneau.

Quelles spécialités culinaires découvrir au fil de la route ?
Au Pays basque, goûtez les pintxos et les poissons grillés ; en Cantabrie, les anchois et les fromages ; en Asturies, la fabada et le cidre servi “à la volée” ; en Galice, le pulpo, les mariscos et les vins blancs d’Albariño.

Quel équipement minimal emporter pour être tranquille ?
Un coupe-vent, une serviette légère, des lunettes de soleil, des gourdes, un chargeur de voiture et les réservations enregistrées hors-ligne suffisent à parer l’essentiel. Ajoutez un petit sac étanche si vous prévoyez des sorties en bateau.

Le voyage reste-t-il agréable en basse saison ?
Oui, à condition d’accepter un contenu plus urbain et des horaires réduits pour certaines activités. L’hiver offre des villes plus calmes et des paysages très photogéniques, mais l’océan restera une scène de balade plus que de baignade.

Y a-t-il des précautions particulières de sécurité ?
Rien d’inhabituel : ne laissez pas d’objets visibles dans l’habitacle, privilégiez les parkings recommandés et restez sur les sentiers balisés près des falaises. Le Nord espagnol est globalement serein pour un road trip.


Ce parcours fonctionne parce qu’il protège votre énergie : des trajets courts, des heures de visite qui respectent la lumière, et trois réservations bien placées qui sécurisent les moments forts. En ajustant la part de ville, de nature ou de gastronomie, vous obtenez un voyage équilibré, lisible et agréable à vivre.

Si vous préférez avancer avec un roadbook prêt à réserver, des hôtels bien situés, les billets essentiels déjà calés et des plans B en poche quand la météo s’amuse, on peut s’en charger tout en vous laissant la main sur les paiements.
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Par Luis Miguel Bugallo Sánchez